Abonnez-vous
Publié le

Sauvetage en mer : l’IRB testée sur nos côtes

Une solution efficace face aux vagues de l’océan : on recherche des mécènes
IRB

Et voilà qu’on reparle de l’IRB. Ces « Inflatable Rescue Boats », in  english, ou canots de sauvetage gonflables, utilisés depuis une trentaine d’années sur les plages de Nouvelle-Zélande, d’Australie et de Californie, et curieusement, délaissés sur nos côtes.

Enfin, ça c’était avant puisque il est question de le faire débarquer en France.

Ce qu’il faut savoir…

irb3Physiquement, il n’a rien d’impressionnant : 72 kilos tout au plus, un petit moteur de 25 chevaux, de 68 kilos, dont l’hélice bénéficie d’une protection, afin d’éviter de broyer l’imprudent qu’on est venu secourir. Mais son faible poids et ses dimensions réduites lui permettent de se montrer particulièrement agile dans les vagues grâce à ses quatre tubes gonflables soutenus par un plancher rigide.

Mené par un équipage de deux sauveteurs, il peut transporter jusqu’à six personnes lors d’une intervention. Le premier est aux manettes, s’occupant de la navigation et de la violence des vagues, le second équilibre le radeau et s’occupe plus particulièrement de la récupération de l’imprudent.

SAUVETEURS 2Il y a quelques jours, on a pu voir les membres du Biarritz Sauvetage Côtier tester l’embarcation, dont ils font un bilan positif sur leur site : D’abord, l’IRB est bien plus léger qu’un jet ski. De même il peut accueillir 6 personne (contre 3 sur une selle de jet et 2 sur son sied).

Côté sécurité, l’IRB bénéficie, tout comme un jet, d’un coupe-circuit stoppant immédiatement le canot en cas de chute, et en cas de collision, la légèreté et le revêtement de l’IRB réduisent grandement le risque de blessures. Seul bémol : son prix, environ 12.000 euros (idem pour un jet).

irb2Conclusion de nos sauveteurs biarrots : les deux matériels sont complémentaires, aussi de généreux donateurs sont incités à verser leur obole en vue d’acquérir un nouveau matos. 66% du montant de leur versement sera déductible des impôts au titre du don à un organisme d’intérêt général.

Et quand il s’agit de sécurité, on ne mégote pas !

Commentaires


Réagissez à cet article

Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire

À lire aussi

SURF OLYMPIQUE – Et si les JO se déroulaient à Biarritz et Hossegor

EN VRACSurf à Biarritz, universitaire palois en finale, Trail du Pays d’Orthe à Peyrehorade, Resak un mobilier engagé, salle de concert à Auch, Tarbes Chante, migrants au Pays Basque, foudre et santé, Pau FC, hôpital de Dax

39e Maider Arosteguy de surf à Biarritz. - Un Palois en finale nationale de Ma thèse en 180 secondes. - Le Trail du Pays d’Orthe à Peyrehorade. - Resak transforme le plastique en mobilier engagé. - Projet de salle de concert à Auch. - Casting pour Tarbes Chante. - Contrôle des migrants au Pays Basque. - Impacts de la foudre sur la santé. - Le Pau FC en bonne voie. - Nouveau directeur à la tête de l’hôpital de Dax.

EN VRACAgrocampus 64, camping-car à Mont-de-Marsan, Toyal et le lycée d’Oloron, Xabi Ostiz en finale, carnaval à Campan, rives du gave de Pau, tremplin à Sanguinet, librairie à Fleurance, tuberculose bovine, beaux-arts à Pau, feria de Parentis

Portes de l’Agrocampus 64 ouvertes. – Viva camping-car à Mont-de-Marsan. - Partenariat entre Toyal et le lycée d’Oloron. - Xabi Ostiz en finale du Meilleur Apprenti de France. - Carnaval sauvage à Campan. – Nettoyage des rives du gave de Pau. – Tremplin musical à Sanguinet. – La librairie La Méridienne de Fleurance à l’honneur. – Tuberculose bovine : colère des éleveurs souletins. - Musée des beaux-arts de Pau s’ouvre en grand. – Affiche pour la feria de Parentis-en-Born.