Une parenthèse sans voiture, imaginée juste après le Covid et qui, depuis, ne cesse d’interroger la place du vélo au quotidien dans l’agglomération dacquoise.
À l’origine de cette initiative conviviale, l’association Roue libre poursuit son travail de terrain en faveur d’une culture vélo plus affirmée. Elle vient d’ailleurs d’annoncer son installation avenue de la Liberté, dans un local plus central et visible. Avec ses 250 adhérents, son atelier de réparation participatif et ses vélos à retaper, l’association veut continuer à démocratiser une pratique encore marginale dans le Grand Dax.
Car malgré un territoire plat et peu étendu, les obstacles restent importants : manque de pistes sécurisées, signalétique parfois incohérente, habitudes très ancrées de la voiture. « On ne voit pas beaucoup d’enfants ou d’ados aller au collège à vélo », regrette Olivier Poroli, qui coordonne les animations du Dimanche à vélo, pensées pour sensibiliser familles et automobilistes.
Si des projets sont en cours et que le dialogue s’amorce entre élus et usagers, la route reste longue pour faire du vélo un vrai mode de déplacement quotidien. Mais pour Gilles Mercadal, venu d’Angoumé à vélo dès que possible, une chose est sûre : « c’est agréable, économique, et souvent plus rapide que la voiture en ville ».
Reste à transformer l’essai.
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire