Yes, we can ! C’est sans doute ce que pensent les responsables du tourisme basque en contemplant les chiffres d’affaires des croisiéristes, qui jusqu’à présent semblaient s’être donné le mot pour éviter d’accoster sur notre côté. La croisière s’amuse, mais en Méditerranée.
Tout cela pourrait bientôt changer, voici pourquoi…
L’image de notre littoral est excellente, un peu partout dans le monde. Faite à la fois de luxe, de fraîcheur (surf) et de gastronomie, elle permet d’attirer entre Bayonne et Hendaye bon nombre de touristes fortunés, ou du moins très à l’aise. Qui arrivent par avion. Et pas par bateau…
Quoique des bateaux, on commence à en voir, comme il y a peu le « Crystal Symphony » avec ses 940 passagers et ses 500 membres d’équipage, qui a jeté l’ancre au large de Saint-Jean-de-Luz.
Au large de… Là est tout le problème, car notre côte ne possède pas de port à quai, permettant à la meute effrénée de touristes de descendre une simple passerelle pour aller dépenser sans compter ses dollars en ville.
D’où des transbordements sans fin via des « tenders », des vedettes de passagers, very charming mais un peu fastidieux, d’autant que l’océan côté tranquillité ne ressemble pas au lac de Biscarosse. Malgré ce petit inconvénient, on annonce d’ici la fin 2016, principalement pour l’été et le début de l’automne, 16 paquebots, contre 26 ces 5 dernières années. De quoi faire bouillir davantage la marmite des commerçants locaux.
Et ce n’est qu’un début, puisque le travail entrepris par la CCI, en étant chaque année présente au « Cruise shipping » le Seatrade de Miami, le salon professionnel où tout se décide, commence tout doucettement à porter ses fruits.
Déjà la semaine dernière le « Silver Wind » vient d’accoster à Donibane ; il devrait être suivi d’une quinzaine d’autres l’an prochain, qui mouilleront au port de Bayonne, quai Edmond Foy, à quelques centaines de mètres du centre historique, ou en baies de Saint-Jean et d’Hendaye.
L’occasion pour ces nouveaux touristes de mettre le premier pied au Pays basque. Et sans aucun doute, d’y revenir !
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