Il existe ici bas des festivals qui savent donner du plaisir. C’est le cas des Scènes de la Grange, d’Angaïs, qui auront lieu cette année du 30 juin au 10 juillet, avec au programme de cette onzième édition douze pièces et sketchs, répartis sur vingt-huit représentations, avec comme point commun l’humour, la dérision et la bonne humeur.
Qu’on en juge…
Voilà qui sent bon le terroir et l’authentique : un Festival de la Grange, situé rue des Paysans, à Angaïs (entre Nay et Pau), avec donc cette année une forte présence de comédies. Ainsi que le disent Patricia et Boy Desmazières, les promoteurs du festival, « La légèreté nous semble plus que jamais une richesse rare à partager.
Beaucoup de rires en perspective avec toutes ces comédies, dont un spectacle d’imitations et celui d’une humoriste. »
Les spectacles, parlons-en. À commencer par « Blondie et Brunette » une histoire d’amitié entre deux femmes, malmenées par les événements de l’Histoire : 1936, La Seconde guerre mondiale, l’Indochine, soixante ans de deux vies parallèles englobant amitié, amour, avortement, disputes, fidélité.
Poursuivons par « Le juste milieu », où Arthur Farvalle se lance dans une carrière politique le menant jusqu’à la présidentielle avec comme armes l’hypocrisie, la mauvaise foi et la démagogie (ça vous rappelle quelqu’un ? Ah ?)
Voici encore « Le journal de Brigitte Jaune », dont l’ambition se résume à trouver l’amour, et trouver l’amour. Cela nous rappelle une certaine Bridget... Ou « Rencontres en chute libre » d’Israël Horovitz, l’auteur américain le plus joué en France, avec trois pièces inédites sur les rapports amoureux.
Dans un autre genre, voila Rémi Marceau, que les auditeurs de « Rire et chanson » connaissent bien, un imitateur… qui fait rire (non, ce n’est pas évident, on a les noms). Ou encore « Nos femmes », avec Boy Desmazières, la rencontre de trois amis qui parlent… de femmes.
Autre grand moment des Granges, « L’autre Galilée », de et avec Casere Capitani, qui montre une autre facette du savant, un spectacle qualifié d’exceptionnel. Retour aux sketchs avec « Il en faut peu pour être heureux » de et avec Sandrine Sarroche, dont notre bon confrère Le Figaro affirme qu’elle « joue dans la catégorie des grands. »
Suivront « Triptyque de couples », des comédies sur l’adultère vues par Feydeau, Jules Renard et Courteline, ce qui ne devrait pas être triste, et « Sur les traces d’Arsène Lupin » avec Jean-Michel le magicien, et même le mentaliste, et ses exercices de télépathie, qui va s’inviter dans vos pensées. Le tout se terminant avec « À vous de voir » avec l’Atelier théâtre du lycée Paul Rey de Nay (entrée gratuite).
Ca donne envie, non ? En plus, les tarifs sont remarquablement doux : depuis 20 euros pour 1 spectacle, 35 pour 2 spectacles le même jour, 84 euros pour un demi-pass (6 spectacles) et jusqu’à 140 pour le full pass, permettant de voir les 11 spectacles.
Un seul regret, que le parrain du festival, Pierre Arditi, une fois de plus, ne soit présent. Entre humour, théâtre et légèreté, il aurait tout naturellement trouvé sa place !
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