Abonnez-vous
Publié le Mis à jour le

La Pastorale Jean Pitrau au Chatelet

Une soirée exceptionnelle 100% basque à Paris, avec les interprètes habituels de Tardets, complétée par Ravel et l’ensemble vocal Tehenta
pitrau3

Vous êtes à Paris en ce samedi 17 septembre ? Et Ruquier, sa bande et leurs petites saillies ne vous font plus vraiment sautiller de plaisir ? Aussi nous nous permettons de vous suggérer de mettre votre béret sur le crâne, de sauter dans le métro (lignes 6 ou 1) et de descendre à la station Chatelet afin de vous rendre au théâtre du même nom, pour y applaudir la Pastorale Jean Pitrau. Venue directement de Tardets à Paris, voilà qui n’est pas banal !

PASTORALE PITRAUIl s’agira d’une soirée exceptionnelle, consacrée à la tradition et à la création basque, qui débute donc à 19h30 avec la pastorale que Pier Pol Berzaitz a consacrée à Jean Pitrau (1929 – 1975), figure emblématique de Tardets, défenseur de la montagne et l’un des pères du syndicalisme agricole européen.

Pour cette transhumance parisienne, l’auteur a coupé son œuvre en deux, et a laissé les brebis à la bergerie. Mais 65 des 100 interprètes habituels de Tardets seront sur la scène parisienne samedi. Entre les chants et les danses, les Parisiens vont être conquis !

PASTORALE PITRAU 2La deuxième partie sera consacrée à Maurice Ravel, grâce au Trio Dali qui interprètera son Trio en la mineur pour violon, violoncelle et piano, construit sur un rythme de zortziko, emblème d’une musique basque dont l’enfant de Ciboure s’inspira souvent.

Suivront des extraits de l’opéra en cours d’écriture de Ramon Lazkano : « Ravel », d’après le roman de Jean Echenoz, avec la soprano Maïlis de Villoutreys et le ténor Anders J. Dahlin, dirigés par Tito Ceccherini. Il s’agit d’une commande du Festival d’Automne à Paris et de San Sebastian 2016 – Capitale de la Culture.

pitrau4Et pour finir, autant revenir en Soule, avec un récit écrit et dit en basque par Tittika Rekalt, qui introduit sur scène la séquence finale de six jeunes danseurs et de l’ensemble vocal Tehenta, des artistes qui réinventent les gestes de toujours en fabriquant la tradition vivante d’aujourd’hui.

Au total, trois heures de spectacles 100% basques, qui perpétuent une renaissance permanente, l’Ohiberritze. Tel est aussi le nom donné à cette belle soirée.

Commentaires


Réagissez à cet article

Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire