Mon nom c'est Koxka. Bien entendu, que vous me connaissez ! Les enfants se jettent sur moi pour me faire des câlins et des bisous, les ados exigent leur selfie en ma compagnie qu'ils partageront ensuite sur les réseaux sociaux. Mon métier, c'est mascotte professionnelle.
Mais il y a une âme derrière le costume, voyez-vous. Ne pense pas que je sois seulement là pour faire le pitre et poser pour la photo, à simplement rassembler des équipages rouges et blanc autour du Biarritz Olympique Pays Basque. Ce qui est pourtant déjà une sacrée tâche en soi.
Et…
Je suis un corsaire basque, au caractère bien trempé, je le reconnais. Qui fait aussi partie de l'histoire écrite par les Rouge et Blanc de Biarritz, c'est vrai.
Mais comme toute mascotte digne de ce nom, j'ai un travail de folie. Parce que la notoriété ne vient qu'au bout de l'effort, ce n'est pas aux rugbymen que je vais expliquer cela.
Il faut me voir, au stade, en plein boulot, à distribuer des goodies, à danser, à passer dans les tribunes pour aller voir les enfants, me faire prendre en photo avec les écoles invitées...
Et qu'est-ce que tu crois ? Qu'après le match, je rentre tranquillement chez moi, à mettre les pieds sur le fauteuil et à rêver de destins de flibustier ?
Non, l'autre partie de mon métier commence ici, peut-être la plus noble. Si je suis présent dans tous les grands événements, Halloween ou le Carnaval, je me rends aussi au chevet d'enfants malades à l'Hôpital de Bayonne (notamment dans le cadre de "Un maillot pour la vie"), je participe au Noël Solidaire au Casino Bellevue, je me rends dans les écoles. Je distribue même des albums Panini à l'école de rugby du BO.
Tu vois, mon coeur aussi, il est rouge et blanc, pur et vrai, grand et bon... Foi de corsaire, foi de Koxka. Dis, tu viendras me faire un bisou ?
Photos : ©bernardphoto
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