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BON PLANAvec Aqua-Sun, visez la maison à énergie positive !

Gaël Parrens a fondé la société en 1998 la société, dans le but d’aider les particuliers et les entreprises à baisser et contrôler leur consommation d’énergies.
L'une des maisons à énergies positives, développées par l'entreprise Aqua-sun, en Béarn.Aqua-sun
Spécialisé dans l’énergie solaire depuis près de 30 ans et implanté à Montardon, Aqua-Sun propose ses services en performance énergétique afin de décarboner les énergies utilisées pour le confort de votre habitation, mais aussi de faire baisser votre facture électrique.

Depuis sa création, l'entreprise a réussi à s'ancrer localement, très solidement, tout en étendant ses services à l'ensemble du Sud-Ouest de la France.

Aqua-Sun intervient principalement dans la production d’électricité, mais aussi dans la production de chauffage et d’eau chaude sanitaire, avec des équipements de hautes technologies et connectés permettant de tout contrôler à distance.

Rencontre avec Gaël Parrens : il revient sur son parcours et son engagement inébranlable envers des solutions durables, et nous livre sa vision et son savoir-faire…

Votre appétence pour l’énergie solaire a débuté très tôt…

Gaël Parrens – Effectivement. Dans les années 1990, j’ai commencé mon apprentissage en chauffage plomberie dans une entreprise de génie climatique. Déjà, à cette époque, je détestais l’odeur du fioul. J’avais déjà l’idée d’utiliser l’énergie solaire comme une ressource, mais le fossile était encore la solution la plus accessible pour les foyers. En m’installant à mon compte, je proposais un peu de plomberie, du chauffage classique et même des chauffe-eaux solaires. Puis, j’ai créé Aqua-Sun en 1998, pour me consacrer uniquement aux installations d’énergies renouvelables. J’aime pouvoir apporter des solutions innovantes, économiques et écologiques aux consommateurs, que ce soit des particuliers ou des professionnels.

N.B

D’autres engagements dans la profession ?

G. P. - Oui. Je suis vice-président de l’Union des métiers du génie climatique, couverture, plomberie (UMGCCP), de la Fédération française du bâtiment, et je suis aussi vice-président de Qualit'Enr. Cette organisation permet de développer les énergies renouvelables et d’accompagner les professionnels de la rénovation énergétique, tout en mettant en avant leurs compétences et savoir-faire avec le certificat RGE. Enfin, je suis aussi trésorier du Costic, un centre technique du bâtiment à Paris, qui aide l’État à établir des règlementations et réalise notamment des études sur les nouveaux matériaux. J’ai participé à la mise en place de différents plans nationaux, comme le plan Rage ou le plan Profil.

En 30 ans, comment votre activité a-t-elle évolué ?  

G. P. - Ma génération a connu l’abondance énergétique, avec des prix dérisoires par rapport à aujourd’hui (à une période, le litre de fioul valait 10 centimes de franc). On part quand même de loin : chez mes grands-parents, il y avait soit un poêle, soit un feu de cheminée. On cuisait devant, mais on ouvrait la porte de derrière pour évacuer la fumée. Quand j’ai commencé et que je parlais d’énergie solaire avec d’autres professionnels, on me prenait souvent pour un fou, un idéaliste. Puis, les technologies sont peu à peu apparues sur le marché. La demande a fortement augmenté dans les années 2008-2009, suite au plan soleil lancé par l’Ademe en 2000. Nous avons posé en l’espace de huit ans, plus de 5.000 chauffe-eaux solaires. 

La tendance se confirme ? 

G. P. - Aujourd’hui, les énergies renouvelables, surtout le solaire, sont bien identifiées auprès des consommateurs. Mais le vrai déclencheur, ça reste le porte-monnaie : certains de nos clients font appel à nous plus pour alléger la facture d’électricité plutôt que par réelle conscience écologique. La hausse des coûts des énergies fossiles attire davantage de gens vers des alternatives plus vertes. En 15 ans, le prix de l’énergie a doublé. Et selon moi, il risque désormais de doubler tous les cinq ans. Il nous sera difficile de nous passer entièrement des énergies fossiles. Par exemple, il est impossible de faire fonctionner un hôpital uniquement avec des énergies renouvelables. Cependant, nous pouvons et devons intégrer une part significative d'énergies vertes dans notre mix énergétique. L'hybridation est clairement l'avenir de notre énergie.

Le gérant d'Aqua-sun devant l'interface utilisateur de la maison à énergie positive
N.B

Vous pouvez rendre une maison autonome à 60-90% pour le chauffage et l'eau chaude ?

G. P. - Aqua-Sun propose une gamme étendue de solutions énergétiques renouvelables adaptées aux clients résidentiels et commerciaux. On fait à la fois de l’eau chaude sanitaire et du chauffage solaire. Notre entreprise se charge de l’installation de panneaux solaires photovoltaïques, avec des options de stockage par batterie pour une autonomie accrue, ainsi que des solutions de chauffage solaire thermique, qui représentent en moyenne 70% des coûts énergétiques. En combinant les sources, j’arrive à faire baisser de 80% les factures d’énergie. Nous sommes les seuls dans la région à proposer une telle chose !

Pouvez-vous nous en dire plus ?

G. P. - Il y a toujours plusieurs alternatives entre le photovoltaïque, le solaire thermique, le fioul, le bois… Il faut construire les solutions en se préoccupant des rendements et de la consommation, mais surtout du client et de ses habitudes. De plus, nous nous occupons de toutes les démarches administratives. Ce qui, je vous l’assure, est un vrai atout, car ça peut rapidement devenir un sacré casse-tête ! Les consommateurs peuvent ensuite accéder à des données via une application et avoir ainsi une vue d’ensemble sur leurs usages. Avec nos solutions, on peut agir concrètement sur la planète et notre porte-monnaie, sans pour autant dire adieu à notre confort. Toutes les maisons sont différentes, il faut que le budget des particuliers si prête aussi. Mais pour notre entreprise, le but est non seulement de réduire les factures, mais aussi d’atteindre une véritable indépendance énergétique et un confort optimal grâce à un système entièrement intégré.

Vous avez créé une maison à énergie positive. De quoi s’agit-il exactement ?

G. P. - Depuis plus de deux ans, nous nous sommes lancés dans un défi de taille : rendre une maison autonome en ce qui concerne l’eau et le chauffage. J’ai acheté une maison construite en 1975 à Montardon. Grâce à toute mon expérience et mon savoir-faire, elle est aujourd’hui autonome à 105%, et affiche une facture électrique mensuelle de seulement 65 euros, couvrant le chauffage, l'eau chaude sanitaire, la climatisation, l'électricité, et permettant même de parcourir jusqu'à 8.000 km en voiture électrique chaque année. Elle est équipée de panneaux photovoltaïques 8 KWc 32 m² pour générer de l'électricité pour l’habitation et la mobilité, ainsi que de panneaux solaires thermiques 23 m² pour produire l'eau chaude sanitaire & chauffage. Sans travaux, une maison de ce type et de cette taille consommerait DPE -150 KWh/an. Après les aménagements, elle n’est plus consommatrice, mais productrice d’énergie : +5 kWh/m²/an. Pour cette maison, l’investissement sera amorti dans dix ans (environ 50.000 euros). Le problème avec l’électricité, c’est qu’elle doit être consommée dès qu’elle est produite, quand ce n’est pas le cas, soit on la stocke grâce à une batterie physique ou virtuelle, soit on la réinjecte dans le réseau pour la réutiliser quand on en a besoin.

Propos recueillis par Noémie Besnard

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