Dix jours de festival, centrés sur deux week-ends (23-24 juin et 1-2 juillet), une trentaine de concerts dans le « In » (salle Jéliote) et le Off (sous le chapiteau), des concerts rares, un 12ème Tremplin des jeunes formations (un concours de portée nationale, eh oui !), des actions musicales spécifiques, en particulier en direction des scolaires, et la poursuite d’un accueil attentif des différents publics et d’actions particulières (accueil des personnes handicapées, développement durable), voilà pour le contexte.
Et pour l’essentiel, parlons du programme. Début ce vendredi 23 juin, avec Natalia M. King, à la voix soul et vibrante, accompagnée d’un combo de rêve : le batteur Donald Kontomanou, le contrebassiste Thomas Bramerie (qui a joué avec Al Foster, Chet Baker, Johnny Griffin, Toots Thielemans, et Dee Dee Bridgewater), Fred Nardin au piano et César Poirier au saxo.
Autre moment fort, celui à vivre avec Itamar Borochov le samedi 24, lui qui réside dans la Grosse pomme depuis une dizaine d’années mais est natif de Jaffa, ville à la fois musulmane, juive et chrétienne. Ce qui explique son univers musical aux influences séfarades, maghrébines ou proche-orientales, et riche de souffles new-yorkais actuels. Le lendemain place à RDW, c’est-à-dire Reis (piano), Demuth (contrebasse) Wiltgen (batterie), une formation représentative d'une nouvelle génération de jazzmen à la fois romantiques et branchés sur le courant musical contemporain.
Et puis, faute de les citer tous, n’oublions pas Yilian Cañizares (violon, chant) que l’on avait pu apprécier à Marciac il y a deux ans, présente cette année à Oloron le vendredi 30 juin. Elle incarne à merveille la grande école musicale cubaine. Née à La Havane, ayant la nationalité suisse, chantant en espagnol, français ou yoruba, elle se déclare volontiers ‘’citoyenne du Monde’’. Sa musique est inventive et fusionne sous ses doigts et sur ses lèvres des rythmes de son île et des harmonies jazz d'une audacieuse modernité.
Le grand moment du festival, ce sera sans nul doute le dimanche 2 juillet, avec la venue du Chris Potter Trio, composé de Chris au sax, Mark Mondésir aux fûts (qui a travaillé avec Jeff Beck, Van Morrison, John Scofield et John McLaughlin), James Francies aux keyboards, à qui le magazine DownBeat a attribué par deux fous un prix en composition et arrangement de jazz. Et il n’avait alors que 22 ans…
Voilà, vous savez l’essentiel. Ajoutons que pour la quatrième année consécutive, l’équipe du festival a décidé de ne pas changer la tarification des concerts de la salle Jéliote. Tarif A (plein 27 € / réduit 23 € / enfant 10 €), Tarif B (plein 24 € / réduit 20 € / enfant 8 €), Tarif C (plein 20 € / réduit 16 € / enfant 5 €). Il y a en plus des abonnements possibles pour tout le festival (150 €) ou pour une partie (Duos ou Week-end).
Bon festival, les copains !
Informations sur le site du festival
https://www.youtube.com/watch?v=vIilUKLxrWc
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