À la tête de ce projet, deux étudiants sortis d’école de commerce, Clément Maulavé et Mathieu Couacault. Tout commence début 2016 à Toulouse, avec la création de leur site Web. Un an après, l’entreprise installée à Anglet dans la pépinière d’entreprises Olatu Lekua, était déjà sur la voie du succès.
En plus de son concept atypique de vêtements réalisés entièrement à partir de matières recyclées, la marque se distingue pour son organisation particulière. Hopaal s’occupe en effet elle-même du prototypage, des expéditions et du stockage de ses collections. Elle fait simplement appel à d’autres acteurs pour assurer la collecte, le recyclage et la fabrication.
Le coton bio utilisé par Hopaal provient de chutes de production destinées à être jetées. La marque les achète auprès d’ateliers de confection en France, puis les revalorise en les recyclant. La collecte et le tri des résidus proviennent d’entreprises relais, d’associations ou d’ateliers de couture. Bouteilles en plastique, filets de pêche et chutes de tissu vont permettre d’obtenir, chacun séparément, un échantillon de matière à l’origine de la production.
Pour ses accessoires (boutons, fermetures…), Hopaal privilégie une fois de plus le recyclage. Lorsque ce n’est pas possible, l’entreprise choisit des matières naturelles ou biodégradables. Hopaal entretien également des partenariats avec les collecteurs locaux, comme Le Relais.
Les vêtements collectés sont triés en fonction de leur qualité, puis transformés en de nouveaux vêtements. Hopaal utilise aussi du polyester recyclé provenant de bouteilles plastiques collectées en Europe. Utilisé dans la composition de certains vêtements, le polyester recyclé permet au vêtement de durer plus longtemps.
Lorsqu’il y a suffisamment de matière brute récoltée, celle-ci est expédiée dans une usine de recyclage. Les déchets sont alors transformés en granulé, puis refondus pour en faire de la fibre et du fil.
L’entreprise textile fonctionne sur précommande, via son site Internet, pour ne produire que ce qui sera consommé. La marque mise autant sur l’esthétique du produit que sur sa démarche éthique en créant des collections destinées aussi bien aux femmes qu’aux hommes.
Bilan carbone, consommation d’énergie de la boutique, du recyclage à la confection des vêtement, Hopaal pousse sa démarche écoresponsable plus loin : une production à moins de 1.000 km, un packaging recyclé et même réutilisable et des accessoires en liège ou chanvre revalorisés.
Dès sa création en 2016, les fondateurs de Hopaal ont fait le choix de s’engager en faveur de la préservation de l’environnement, des océans et des forêts. Via l’association « 1% pour la Planète », Hopaal fait don de 1% de son chiffre d’affaires à deux associations référentes. À chaque achat, ses clients peuvent décider quelle action ils souhaitent soutenir.
Coral Guardian s’engage pour la préservation des coraux et la sensibilisation des populations locales. De son côté, Mountain Wilderness défend une approche douce et raisonnée de la montagne. Plus de 20 tonnes de déchets ont ainsi déjà été collectées dans les Alpes françaises et les collectes continuent.
Pour mieux connaître cette start-up, rendez-vous sur hopaal.com
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire