Jusqu’au 18 septembre, le festival « Le Temps d’aimer », fidèle à sa tradition, enchaîne de remarquables spectacles proposés par Thierry Malandain, le directeur artistique de l’événement. Son objectif est d’amener la public à mesurer l’importance de pouvoir danser ensemble, tout en conjuguant les styles et les cultures. Des rencontres exceptionnelles se nouent ainsi. Remarquable.
Après le Ballet de l’Opéra national du Rhin, on a apprécié le Ballet national de Marseille, ce vendredi, avec ses 17 danseurs z’é danseuses sous la direction d’Emio Greco et de Pieter C. Scholten.
On a pu apprécier trois des plus réputées compagnies de hip-hop : Rêvolution, avec la création d’Anthony Égéa « Les Forains, ballet urbain » ; Accrorap Kader Attou avec son Opus 14.
Ce samedi, place à la compagnie Hors série du chorégraphe Hamid Benmahi, avec « Toyi Toyi ».
Le festival a permis de retrouver Nicola Le Riche et Clairemarie Osta, qui ont quitté l’Opéra de Paris, sur leur spectacle « Para-ll-èles », dans lequel ils s’attachent à raconter une histoire de la danse classique, sur une musique composée par Mathieu Chédid.
Rien à voir avec ce que les deux étoiles nous montraient à Garnier, mais une exposition de tout le vocabulaire que sait produire la danse : glissades, sauts, portés. Une véritable poésie dansée à deux.
Mais tout ne se déroule pas à la Gare du Midi. Ainsi, place du Marché, au Jardin public, place Bellevue, sur l’esplanade du Casino, ou celle du Phare, des spectacles, naturellement gratuits, vont se tenir durant ces dix jours : danses populaires (Zarena Zarelako, ou Kepa Aguirre & Zam Ebale), ou créations de jeunes compagnies, il y en aura pour tous les goûts, faisant de ce « Temps d’aimer » le grand moment du septembre biarrot.
Ah oui, n’oubliez pas la traditionnelle Gigabarre (ce dimanche 18), en compagnie justement de Nicolas Le Riche et Clairemarie Osta. Tout de même…
Informations sur le site Internet du festival
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