L’Hendaia Film Festival, ou le HFF, si vous préférez, tel que l’a imaginé il y a quatre ans Angela Mejias, la présidente de l‘asso Begiradak, se veut un festival de rencontres. Avec un fort accent mis sur les minorités culturelles, sociales et linguistiques.
Il est vrai qu’à Hendaye, on est à équidistance des deux Pays basques, ou au milieu d’un seul pays, selon le côté où l’on se place. Et ça marche ? Pas mal, merci, comme on va vous le raconter.
Mais auparavant, quelques mots afin de cerner la philosophie, si le mot n’est pas trop emphatique, de ce festival, qui s’est fixé cinq objectifs : tout d’abord favoriser les langues minoritaires et les expressions émanant de minorités culturelles et sociales ; diffuser les films sous-titrés en euskara (basque) et en français ; sensibiliser le public, en particulier les jeunes, au processus de la création cinématographique et à la lecture d’image autour de débats et de rencontres avec auteurs et professionnels ; mettre en valeur l’histoire et le patrimoine cinématographique de la région Aquitaine-Euskadi ; et enfin favoriser les actions de promotion et de diffusion du court-métrage dans cette région. Dont acte.
Il s’agit donc d’une compétition, avec jury et prix, remerciements, prise de micro et larmes, décernés à des œuvres soit internationales, soit en provenance d’Aquitaine-Euskadi. L’an dernier, les organisateurs avaient reçu plus de 700 courts-métrages, réduits finalement à 24. Et 796 cette année… Quant à vous annoncer les concurrents 2016, nib, que dalle, nada. On a eu beau fouiller et refouiller sur le (très joli) site du HFF, aucun titre ni réalisateur ne sont annoncés, sans doute pour créer la surprise. C’est réussi.
Ce que l’on connaît, ce sont les noms de certains membres du jury, tel celui de la présidente de la sélection officielle, la productrice Dominique Attal, celui de la sélection Aquitaine-Euskadi l’étant par le chanteur (ex leader de Kortatu) et producteur Fermin Muguruza (dont le film Nola » sera projeté en clôture, le samedi à 20h). Ou l’auteur compositeur Jean-François Tifiou, le romancier moscovite Anton Zolotov et la plasticienne Margarita Saad. Avec, comme à Cannes ou à Deauville, un prix d’interprétation masculine et féminine, un prix du court-métrage, une mention spéciale du jury. Et cette année, un prix du meilleur scénario et un autre à la meilleure musique originale.
Tout cela se déroule du 13 au 15 octobre, au cinéma Les Variétés et à l’espace culturel Mendi Zolan, 12 euros le pass 3 jours, ou 5 euros la séance. Allez-y en masse, car contrairement à ce que l’on dit, côté métrage, ce qui est court n’est pas forcément sans qualité ! Enfin, moi j’dis ça, j’dis rien, comme l’affirme chaque lundi la plume maison.
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire