Ils sont nombreux, en Europe, à l’heure de la globalisation, de la mondialisation, à rechercher des ciments identitaires. Plus le monde s’agrandit, plus le besoin de racines s’exprime. Et au Pays basque, lorsqu’il s’agit de parler de ses racines, on répond toujours plus fortement présents que les autres.
C’est peut-être ce qui explique que l’Eusko, la monnaie locale estampillée basque, soit la plus prisée au niveau national, et « number trois » en Europe. Avec une sacrée évolution pour la monnaie née il y a seulement quatre ans, et qui passe au numérique, quelque chose qui n’était pas du tout prévu à sa création.
Mais succès oblige, la Banque de France a capitulé. Et l’Eusko sera donc la toute première monnaie locale à connaître cartes bancaires et terminaux de retrait. Pour cela, il faut des sous.
Voilà pourquoi l’association lance une opération de crowfunding (cliquez ici) pour récolter 30.000 euros (avant le 18 mars), ainsi qu’un jour de l’Eusko avec l’Eusko Eguna, fête prévue à Bayonne le 19 mars prochain, et une Eusko Karavane qui sillonnera le Pays basque afin d’informer le public sur la numérisation en cours.
Parce qu’aujourd’hui, l’Eusko joue un rôle de laboratoire d’expérimentation pour les autres monnaies locales, il se doit de réussir cette transition numérique. Alors, à vos porte-monnaie (numériques ou pas), le Pays basque a besoin de vous…
https://youtu.be/sJCU690wgZ4
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