Le groupe gascon Vox Bigerri aime surprendre. Qui ça ? Mais si, vous les connaissez : il s’agit de ce chœur formé de cinq chanteurs, qui se consacrent aux polyphonies des Pyrénées, de Bigorre, du Béarn, du Pays basque et même de Catalogne.
Un ensemble ancré dans la coutume, qui ne dédaigne pas pour autant se risquer dans d’autres genres, tel le jazz, car selon ses membres, « la tradition, c’est comme un oiseau en vol, pas comme un oiseau en cage. »
Démonstration va en être faite ce vendredi 11 novembre, à 19h, à l’Omnibus de la rue Bertrand Barrère, avec, ô divine surprise, une entrée en participation libre ; c’est-à-dire que vous aimez, vous donnez, beaucoup, vous n’aimez pas, vous gardez vos mains dans vos poches.
Encore que l’affiche proposée devrait vous faire sortir votre porte-monnaie : une prestation, unique (un one shot en terme musical) en compagnie du batteur américain Jim Black, dépeint comme un monstre de la batterie telle qu’on la conçoit à New-York : « occupé à inventer un style qui ramasse l’énergie virevoltante et affairée de la ville et passe d’une langue à l’autre avec la vitesse du vent » comme le décrit Jazz Musiques productions.
On a hâte de voir, et encore mieux, d’entendre ce que va donner le mélange chœurs d’hommes – drums jazzy. Quoique Vox Bigerri se soit déjà aventuré vers des frontières bien éloignées, en adaptant des musiques corses ou du Moyen-Orient. Alors, le jazz, pourquoi pas ? C’est de ce parallèle entre la tradition du chant polyphonique et du jazz qu’est née l’idée d’une collaboration. C’est aussi le jeu si particulier de Jim Back, très ouvert, très souple, qui fait écho à la conception pyrénéenne du rythme.
On a hâte de constater tout ça de visu. Avec si possible quelques billets en poche…
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