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AVIRON BAYONNAISDans la chaleur de la fête entre Nive et Adour

« Allez, allez ! Les bleus et blancs de l’Aviron Bayonnais »… « Partout, nos joueurs brillent souvent la victoire est au bout »… La Peña Baiona va raisonner jusqu’à Lyon, ce vendredi soir (21h), avec la demi-finale contre le grand Toulouse.
AVIRON BAYONNAIS - Dans la chaleur de la fête entre Nive et Adour
C’est le grand soir pour les joueurs, pour le staff et tout le club, pour des dizaines de milliers de supporteurs. Ici, dans la capitale des Gaules et dans toute la France du rugby on va suivre avec émotion le combat du petit poucet contre l’ogre.

Première chose à faire : apprenez les paroles de l’hymne de l’Aviron Bayonnais pour soutenir les Ciel et Blanc. Cette version du célèbre « Vino griego » qui a fait chanter le stade de France et des millions de téléspectateurs lors de l’ouverture de la dernière Coupe du Monde.
 
C’est Manex Meyzenc, fondateur de la maison de disques Agorila, qui a fait cette adaptation du Vino griego et qui produit le chant de la Peña Baiona, largement associé au Paquito el Chocolatero.
 
Il faut savoir qu’il s’agit d’une chanson signée par l’Allemand Michael Kunze, dans les années 1970, et composée par l’Autrichien Udo Jürgens. Le « Griechischer Wein » évoque la vie des travailleurs immigrés grecs en Allemagne et la nostalgie provoquée par le goût d'un verre de vin leur pays.
 
Ce chant a ensuite été largement repris au Portugal (Verde vinho), au Brésil… jusqu’à rencontrer un succès énorme dans sa version espagnole (Vino griego). Bien entendu, il est devenu incontournable dans toutes les fêtes du Sud-Ouest, et particulièrement pour celles de Bayonne.
 
C’est en 1998, que le club de supporters de l’Aviron, la Peña Baiona, a voulu en faire son hymne. Depuis, il est une référence dans le rugby français, raisonnant dans tous les stades, véritable hymne du rugby et de la fête à la Française.

Maîtrisez la Peña Baiona !

Dans notre cher petit Bayonne, il est une peña - la Peñ Baiona
Ils portent fièrement partout leurs foulards bleus et blancs
À Dax ou à Narbonne, on ne voit plus que ces gars-là
Qui ont dans l’cœur leurs chers joueurs du rugby roi
 
Chez nous à Jean-Dauger ou bien partout à l’extérieur
Sur tous les stades enfiévrés, elle nous met tant d’ardeur
C’est la peña qui crie sa joie sur cet air làààà…
 
Allez, allez ! Les bleus et blancs de l’Aviron Bayonnais
C’est la peña, c’est la Peña Baiona. On est tous là, allez les gars
Encore une fois
Allez, allez ! Les bleus et blancs de l’Aviron Bayonnais
Jouez au ras puis écartez, c’est l’essai. On applaudit à vos exploits
C’est gagnééééé…
 
Dans notre cher petit Bayonne, il est une peña - la Peña Baiona
Ils portent fièrement partout leurs foulards bleus et blancs
À Dax ou à Narbonne, on ne voit plus que ces gars-là
Qui ont dans l’cœur leurs chers joueurs du rugby roi
 
Partout, nos joueurs brillent souvent la victoire est au bout
Vétus de bleu et blanc s’habillent et la fête est partout
C’est la peña qui crie sa joie sur cet air làààà…
 
Allez, allez ! Les bleus et blancs de l’Aviron Bayonnais
C’est la peña, c’est la Peña Baiona. On est tous là, allez les gars
Encore une fois
 
Allez, allez ! Les bleus et blancs de l’Aviron Bayonnais
Jouez au ras puis écartez, c’est l’essai. On applaudit à vos exploits
Et c’est gagnééééé…
 
La la lalalaaaaa…
Lala lala lala lala lala lala - Lala la lalaaaaa
Lala lala lala lalaa
La lalaaaaa - Lala lala lala lalaaaaa
Lala lalalaaaaaaaaaa
 
Dans notre cher petit Bayonne, il est une peña, la Peña Baiona

Bayonne-Toulouse : rêve d’exploit XXL

Le champion de France en titre est, évidemment, hyper-favori avec son armada d’internationaux et son jeu collectif qui reste la référence absolue. Au repos le week-end dernier, les Rouge & Noir veulent faire oublier leur échec en Champions Cup et comptent submerger les Basques pour s’offrir une nouvelle finale.
 
La solution pour les Bayonnais et de prendre d’entrée les Toulousains à la gorge et de perturber ainsi leur superbe machine. Il s’agit de les énerver, voire de les faire douter pour se mettre en position de saisir chaque opportunité de marquer. Tout le monde en a bien conscience, la victoire basque passe par une performance à tous les étages.

Et pourquoi pas…

Bayonne est affaibli par les forfaits de Baptiste Chouzenoux (commotion), de Manu Tuilagi (blessure aux côtes) et de Cheik Tiberghien, venant après celui de Tevita Tatafu. Des coups durs, mais pas question de se laisser abattre pour autant : le grand espoir Esteban Capilla prendra le relais en 3e ligne, Federico Mori restera au centre de l’attaque et le jeune Souletin Yohan Orablé s’installera à l’arrière. A noter que Cassiem sort du groupe, alors que Paulos signe son retour.

« Ce qui est sûr, c’est que ça paraît déséquilibré sur le papier. Mais on a vu qu’en match de phases finales, ce Top 14, l’équipe la mieux classée lors de la saison régulière ne gagne pas toujours. À partir de 21h07, ce sera du 50-50. On vit pour des émotions » a souligné Grégory Patat.

« Je crois beaucoup aux dynamiques collectives. Je crois beaucoup à la réaction d’un groupe, à la capacité aussi à avoir de l’expérience ou pas. Ce qu’on opposera ce soir, c’est une équipe ultra-expérimentée à une super dynamique » a déclaré Ugo Mola. « Qu’est-ce qui fera la différence ? Je ne sais pas. Notre dynamique n’est pas géniale, la leur est très bonne. Ils n’ont pas d’expérience, on en a une grosse. À vous de faire vos jeux. Demain, comme vous, j’attends de voir quelle va être la réaction du Stade Toulousain face à une équipe dans une bonne dynamique ».

Le XV de départ de Bayonne : Orabé - Spring, Maqala, Mori, Carreras - (o) Segonds, (m) Rouet - Capilla, Habel-Küffner, Bruni - Moon, Iturria (cap.) - Tagi, Bosch, Cormenier
 
Les remplaçants : Martin, Castillon, Paulos, Héguy, Machenaud, Lopez, Erbinartegaray, Scholtz
 
Du côté de Toulouse, malgré les absences des stars Antoine Dupont, Peato Mauvaka et Ange Capuozzo, le groupe est impressionnant avec des internationaux à tous les postes.
 
Le XV de départ de Toulouse : Ramos - Mallia, Barassi, Chocobares, Kinghorn - (o) Ntamack, (m) Graou - Willis, Jelonch, Cros - Flament, Brennan ou Meafou - Aldegheri, Marchand, Neti.
 
Les remplaçants : Cramont, Baille, Meafou, Roumat, Saito, Ahki, Lebel, Merkler.
 
 
Demi-finales

  • Vendredi 20 juin (21h) : Toulouse-Bayonne

  • Samedi 21 juin (21h) : Bordeaux-Toulon

Finale

  • Samedi 28 juin (21h) au Stade de France

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