Skate park flambant neuf avec l’élite

A Biarritz, les Championnats de France se déroulent samedi et dimanche avec 180 participants. Frissons garantis

En matière de skate, vous êtes au point ? Mouis, enfin, pas tout à fait, quoi ! Dans ce cas, qu’on nous permette de résumer ce qui fait tout le charme de ce sport, ou de cette discipline, pratiquée par des pros très sérieux, et pas seulement par des gamins vêtus bizarrement, qui sautent les trottoirs et font peur aux chiens en laisse.

Le skate, ou skateboard, ou planche à roulettes est un engin constitué d’un plateau en bois d’érable, sous lequel on a fixé deux essieux, dénommés les trucks, avec des roues équipées de roulements à billes. Les pratiquants sont appelés « skateurs » ou « riders » et les figures effectuées des « tricks ». L’ancêtre du skate, tout le monde la connaît : c’est la trottinette, inventée dans les années trente, la fameuse « patinette » chère à nos (grands) parents.

Depuis, la technique s’est développée, de même que les figures. Après celles de base comme le « ollie » (simple saut), ou le « shove-it » (une rotation à 180° du skate) sont apparus le « kickflip » (la planche tourne autour de son axe) ou le « heelflip » (une rotation longitudinale de sens inverse du kickflip) faisant du skate une discipline devenue un sport, ou un art, ou un mélange des deux. Ainsi lors des championnats, à l’issue de leur « run », les compétiteurs sont jugés non seulement sur la technique et la performance, mais aussi sur la créativité, le style, l’esthétisme.

Voilà. Vous êtes désormais pourvu du bagage minimal pour apprécier le spectacle qui va se dérouler samedi 3 et dimanche 4, au tout nouveau Skate park de Biarritz, pas moins que la dernière étape du Championnat de France. 180 concurrents vont s’élancer sur les 1.400 m² de glisse, à défaut de piste.

Côté hommes, sachez qu’au classement général street, Joseph Garbaccio possède une avance confortable sur Vincent Milou. Côté Street filles, Charlotte Hym reste invaincue. Que cela ne nous empêche pas d’applaudir nos deux « locaux » biarrots : Tim Debauché et Hugo Westrelin, qui auront à cœur de briller devant leur public.