Les pros du surf, tout comme les tontons surfeurs et les admirateurs de la discipline ne manqueront pas de remarquer que 2017, c’est pile poil les soixante ans de l’apparition du surf sur les vagues françaises.
Voilà donc de quoi célébrer cet anniversaire en beauté et en symbole et fédérer les énergies autour de cet événement majeur du surf mondial. Ces jours-ci, on a aperçu Robert Fasulo, le directeur exécutif de l’International Surfing Association (ISA), venu de San Diego via le siège du Comité Olympique International, à Lausanne, arpenter les plages qui vont accueillir l’événement. Une sorte de visite de contrôle, effectuée en compagnie d’Harry Harrisson Robbs, le responsable de l’événementiel à l’ISA, et une façon de faire connaissance, car Fasulo n’avait jusque-là jamais foulé le sol basque.
Drivé par Jean-Claude Arassus, le président de la Fédération française de surf, en place depuis 2005 (avec une pensée pour Jean-Noël Bladinaire), le duo s’est fait expliquer la ville, les installations existantes, le futur Village officiel (le Casino) les spots et les animations. Le tout a semblé les convaincre pleinement.
Ces mondiaux vont constituer également une sorte de pré-test pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020, qui seront les premiers à accueillir le surf en tant que discipline olympique, une décision prise en août dernier.
En attendant, Biarritz est en train de se faire une beauté pour accueillir plus de quarante nations en provenance des cinq continents, dont tous les cadors mondiaux, avec des équipes composées de quatre garçons et de deux filles. Et 240 surfeurs au total.
Qualité du plateau et spectacle assurés pour une ouverture de saison et un Mondial qui s’annoncent grandioses. Ça va farter sévère, à Biarritz, Anglet & Bidart !
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