Une consultation publique est en cours jusqu’au 27 octobre, pour ce texte portant sur l’anguille européenne adulte, appelée l’anguille jaune.
Selon les autorités, 700 tonnes seraient prélevées chaque année en eau douce par les pêcheurs amateurs, ce qui représenterait le triple des prélèvements opérés en mer et en eau douce par les professionnels. Les fédérations départementales de pêche contestent ces chiffres qui remonteraient à plus de 20 ans.
La problématique dépasse le seul cas de la France. L’Union internationale pour la conservation de la nature considère le poisson en danger critique d’extinction. En 2007, l’Union européenne avait déjà adopté une réglementation pour préserver l’anguille jaune.
Pour revenir à la civelle (ou pibale), les enjeux économiques sont majeurs avec des prix qui se sont envolés en France au-delà de 400 euros le kilo, et qui peuvent approcher les 4.000 euros le kilo dans les pays asiatiques.

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