Le classement Saint Emilion, lancé dans les années 1950, est révisable tous les dix ans. Il a longtemps été un formidable outil d’émulation collective qui a permis de promouvoir efficacement l’appellation. Avec des retombées économiques, notamment au niveau de la valorisation du vin mais aussi du foncier : le prix de l’hectare pour les grands crus a déjà dépassé les 7 millions d’euros.
Pour Stéphanie de Boüard-Rivoal, présidente d’Angelus : « Si les valeurs qui nous sont chères et la dynamique dans laquelle Angelus est aujourd’hui engagé nous conduisent à considérer le système actuel comme inadapté aux enjeux de notre domaine et de son appellation, l’attachement de notre famille à la région et à la réputation de ses vins demeure intact. Angelus continuera à faire rayonner Saint-Emilion et les grands crus du bordelais sur tous les continents, et sous toutes les latitudes ».

Après les mythiques Cheval Blanc et Ausone, c’est un nouveau coup dur pour ce vignoble qui s’enlise dans des procédures multiples.
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