Blunt Aya

Le Palois, qui a débuté avec la Zulu Nation, sort son deuxième album et le présentera le 4 novembre avec Sa Meute

Il s’appelle Blunt Aya. Naturellement, c’est son nom de scène, plus connoté hip-hop que Raynald Soman-Bongout, dont il a hérité à la naissance. Quoique sa vraie naissance, c’est quand il a découvert le hip-hop en rejoignant la Zulu Nation, évoluant à Pau. Un son, un style et une personnalité hors du commun, qui commence à se faire remarquer Autant faire connaissance.

L’expérimentation. C’est ce qu’il aime, se lancer des défis et ne pas marcher sur les brisées de ses aînés. Quoiqu’il se reconnaisse une filiation avec Louis Armstrong, Mos Def, La Rumeur, Saïan Supa Crew, Stevie Wonder, Noir Désir, Oxmo Puccino, les Fugees, Alain Bashung, Arsenik, Casey, Lee Scratch Perry et Doc Gynéco (eh oui !). Un sacré mélange !

Le garçon d’origine guadeloupéenne sort son premier EP intitulé « Austère » début 2013. Depuis il a publié deux titres, intitulés « Austère 2.0 ». Entouré d'une belle équipe de musicien, il se lance dans un domaine expérimental où il finit par trouver son son (joli, ça !) Il sort ainsi des sentiers battus en épousant le coté rocailleux du texte, ce qui se ressent dans sa musique.

Il a, avec Sa Meute comme il l'appelle, largement sillonné le Sud-Ouest sur scène et est loin d’en avoir fini. En plus des collaborations, de l'organisation d'événements (d’évents, comme on dit) et de la prise de fonctions de directeur artistique de la Maison d’artistes « Article 4 » (visant à encadrer et diriger dans leur démarches scéniques les artistes émergeants), c'est dans un univers de fusion entre lumière et obscurité que nous amène ce garçon pas vraiment commun.

Ses origines guadeloupéennes lui tenant particulièrement à cœur, il en parsème ses textes et sa musique, ce qui « tribalise » son rap à l’aspect rock fusion des « rage against the machine », « Public Enemy », « Ice T et son Body Count ». Cela colle parfaitement au personnage et nous fait voyager dans d'autres aspects du rap et de la new generation. Vous doutez ? Dans ce cas, mettez un pull-over et filez ce 4 novembre à l’Espace Dantza le découvrir, il ne vous en coûtera que douze euros.

En avant-première, puisque son prochain EP « 2 La Machine à L’Homme », comportant sept titres ne sortira que le 4 novembre, en même temps que le concert, nous vous en offrons même un extrait, intitulé « CRAQUé ». De rien, ça nous fait plaisir.