Et de là, s’offrir un coup d’œil panoramique allant de la majestueuse chaîne des Pyrénées jusqu’à la côte. Magique !
Magique, mais un peu vieillot. Car le matériel (6 locomotives et 8 voitures) est toujours celui de 1924, bien que constamment contrôlé, restauré et mis aux normes. Le propriétaire des infrastructures, c’est-à-dire le département, a naturellement confié son exploitation à des concessionnaires : les Voies ferrées départementales du Midi (VFDM), puis une filiale de Veolia Transdev, et depuis cinq ans, l’Etablissement public des stations d’altitude (EPSA). Qui partage l’analyse : magique, mais un peu vieillot. C’est pourquoi on va, dès l’an prochain, apporter un coup de frais à l’ensemble.
Dénommé « Rhune 2020 », le projet consiste en première mesure à repenser la gare de Saint-Ignace, en créant un parking de 500 places. Et dans le même temps, à réaménager la voie ferrée, frappée chaque hiver par les intempéries et à faire l’acquisition de nouvelles rames, qui devraient être rigoureusement identiques à l’existante, caractère rustique inclus.
Quant aux locos, elles seront désormais pourvues d’une motorisation hybride, mi- électrique, mi- diésel. En tout, un investissement de quelque 35 millions d’euros.
Enfin, je dis tout ça, je dis rien, comme l’affirme Gracianne, parce que pour en profiter, il va falloir attendre 2019. Quant à la reprise de la saison, ce sera le 6 mars. Effet nature et découverte garantis !
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