Cette saison où la parole des femmes est particulièrement présente dans la recherche de la vérité. Que ce soit dans L’Amante anglaise de Marguerite Duras (3 et 4 novembre) ou dans Marie Stuart de Schiller (8 et 9 avril) : le romantisme allemand, qui se fait rare sur les scènes françaises, avec la merveilleuse Bénédicte Cerruti dans le rôle-titre mise en scène par Chloé Dabert.
« Après Fin de partie de Samuel Beckett présenté dans la saison 24/25, nous avons le plaisir de retrouver Jacques Osinski et de programmer un texte de Marguerite Duras pour la toute première fois à Théâtre à Pau. Ce grand classique est inspiré d’un fait divers, celui d’Amélie Rabilloud, qui en 1949, dépeça le cadavre de son mari violent. Dans cette pièce très étonnante, l’interrogatoire se joue sur scène et dans la salle. Dans un contexte post me-too, le texte résonne fort grâce à l’interprétation vertigineuse de Sandrine Bonnaire, Frédéric Leidgens et Grégoire Oestermann », souligne Éric Vigner, le directeur artistique.
Les grands auteurs seront au rendez-vous avec des spectacles qui pour certains ne sont pas créés au moment de la publication de ce programme : Shakespeare avec Le Conte d’Hiver par Sandrine Anglade (9 et 10 décembre), Le Misanthrope de Molière (17 et 18 mars), La Folle journée ou Le Mariage de Figaro de Beaumarchais (27 et 28 janvier), avec une distribution d’enfer qui mêle subtilement audace, mélancolie, impatience et regrets.
Avant chaque première représentation un chercheur de l’université viendra présenter l’œuvre et l’auteur de la pièce. Un rendez-vous gratuit, à 19h15, ouvert à tous, pour une mise en bouche littéraire.
La vente des abonnements est ouverte jusqu’au 8 juillet, uniquement au guichet de l’Office de Tourisme, place Royale à Pau.
Informations sur le site internet

Pour commencer la saison avec légèreté et humour rien de tel que Cocorico (7 et 8 octobre), un théâtre sans paroles et en musique qui n’est pas sans rappeler l’univers de Jacques Tati et de Buster Keaton par Patrice Thibaud et Philippe Leygnac.
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