Encore au stade de financement participatif, Wise à pourtant déjà tout prévu : un circuit court, des fournisseurs engagés et éco-responsables, et une production nationale. Ce projet, initié par Axelle Nardoux et Guillaume Boccas, est unique en France. Il est respectueux de l'environnement, enregistre une empreinte carbone neutre, et propose des produits aussi soignés que ce que l'on peut trouver dans le commerce.
Pour les fondateurs de Wise, cette création était une évidence. Ces deux amoureux de la nature et du trail se sont rencontrés grâce à leurs passions communes, en Nouvelle-Calédonie. Mais c'est plus tard, toujours en Océanie, que le déclic a lieu. En Nouvelle-Zélande, le couple est frappé par les mesures mises en place pour préserver la nature.
Au même moment, les deux sportifs prennent conscience que malgré les efforts qu'ils font pour limiter leur impact sur l'environnement, leur pratique du trail reste polluante : l'achat de plusieurs paires de chaussures fait tourner des usines parfois très polluantes, et il en va de même pour les vêtements, qui plus est ne sont pas biodégradables.
Axelle Nardoux et Guillaume Boccas se mettent alors en tête de rechercher des équipements qui allieront confort, performances et respect de l'environnement. Mais malheureusement, ils ne trouvent rien. Et comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même, le couple décide de se lancer dans la création de ses propres produits.
Le circuit court comme mode de fonctionnement…
Ainsi, ils posent tous les deux leurs valises à Pau, la ville d'origine de Guillaume Boccas, pour profiter aussi de la proximité avec la montagne, la nature et de nombreuses activités sportives.
Rapidement, ils se font un carnet de contacts importants et trouvent des fournisseurs en Espagne et en Italie. Ces derniers respectent parfaitement les conditions que souhaitaient obtenir les jeunes entrepreneurs : un engagement fort pour l'écologie, une éthique respectée, et une empreinte carbone des plus faibles.
L'entreprise établit alors son circuit de conception des produits. Les projets sont pensés et développés à Pau. Quant aux matériaux, ils sont récupérés puis transformés. On parle de plastique recyclé, venu du Golfe de Gascogne, du Nord de l'Espagne et du Nord de l'Italie ; mais aussi, d'huile de ricin issue du Nord de l'Italie. Les fils, faits eux aussi à partir de matériaux recyclés, sont emmenés dans l'Est de la France, du côté de Lyon, pour être tissés ensembles.
Enfin, les pièces de tissus filent dans la capitale, Paris, pour être assemblées et perfectionnées pour la mise en vente. Il est important de noter que cette transparence est quasi-unique dans l'univers du textile.
Un projet participatif…
Wise n'a pas encore officiellement vendu ses premiers produits. Bien qu'elle existe depuis novembre 2019, elle en est toujours au stade du financement participatif. Grâce à la plateforme Ulule, la jeune pousse espère récolter suffisamment de fonds pour lancer officiellement les fabrications.
Le succès est déjà au rendez-vous. L'objectif était de 100 pré-ventes minimum, Wise en compte déjà plus de 140, et elle s’est donné comme objectif de passer le cap des 300. De quoi permettre à la marque de créer ses produits, mais aussi d'aider l'environnement, notamment au travers de ses actions auprès d'associations.
Pour limiter au maximum son impact sur l'environnement, en plus de privilégier un circuit court, les dirigeants de Wise ont décidé de soutenir deux associations : Coral Guardian et Semeurs de Forêts. La première est soutenue par un euro à chaque vente/pré-vente de produits et lutte pour la préservation des récifs coralliens affectés par le changement climatique. La seconde permet de planter des arbres dans une forêt perpétuelle dans l'Oise.
Cette plantation d'arbres par Wise permet à l'entreprise d'enregistrer une empreinte carbone neutre, compensée à 100%. Même le choix d'Ulule n'est pas anodin, puisqu'à la fin de la période de financement participatif, la jeune entreprise saura exactement combien de produits elle doit produire et pourra éviter un gaspillage de matière première. Ces mesures sont efficaces puisque, comparé à l'industrie textile plus classique, ce sont 60% de CO2 qui sont émis en moins.
Mais toutes ces mesures n'altèrent en rien la qualité des produits selon Axelle Nardoux et Guillaume Boccas. D'après eux, la qualité des produits est similaire à ceux qui sont haut de gamme et présents dans le commerce, et pour le même prix.
Vous pouvez soutenir Wise jusqu'au 19 mars sur la plateforme Ulule – cliquez ici
Plus d'informations sur le site internet – cliquez ici
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