La triste nouvelle s’est répandue à la vitesse des bolides qui vrombissent sur ce circuit qu’il affectionnait tant, et pour lequel il a consacré une bonne partie de sa vie. Depuis 1971, date à laquelle il succède à Robert Castagnon pour en prendre la direction, ce natif de Carcassonne n’a jamais cessé de se battre pour hisser le lieu au rang des plus grandes compétitions nationales et internationales.
« Les installations actuelles sont son œuvre, bougeant et déplaçant les autorités pour arriver à ses fins » peut-on lire sur le communiqué du circuit Paul Armagnac. D’une rigueur extrême, ses coups de gueule résonnaient haut et fort lorsqu’il s’agissait de faire avancer les choses “plus vite”, et dans le bon sens.
D’abord cadre commercial chez Motul, c’est à Tarbes qu’André Divies fonde avec son épouse Jeannine sa famille. C’est d’ailleurs sa fille, Caroline, qui occupe le poste de directrice générale du circuit depuis dix ans maintenant.
Tenu à l’écart par sa maladie, celui qui avait été également vice-président de la fédération française de sport automobile n’avait pu assister à la cérémonie du 10 octobre dernier, alors que l’avenue menant du circuit à la route de Nogaro-Caupenne d’Armagnac était baptisée en son honneur “Avenue André Divies”.
À son épouse, ses enfants, ainsi qu’à tous les membres de sa famille, PresseLib’ présente ses sincères condoléances.
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Sport auto : le circuit de Nogaro orphelin d’André Divies
L’ancien patron emblématique du circuit Paul-Armagnac s’est éteint à l’âge de 88 ans. Il était une grande figure du monde su sport automobile…
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