Bien entendu, ce 100e Clasico va être l’occasion de revivre les grandes heures de ces deux clubs incontournables de l’univers de la balle orange. Mais au-delà, il va signer le début d’une nouvelle ère pour l’Elan qui, comme Limoges, retrouve les sommets de la ProA. Hier soir, les joueurs ont trébuché en coupe d'Europe, la tête était déjà au Clasico.
Le match se jouera à guichets fermés et, il ne reste que quelques places ce qui montre l’importance de l’événement. Car, c’est une réalité qui fait plaisir, l’Elan Béarnais retrouve pleinement son public (et un public de feu) au fil des matches et voit revenir de nombreux partenaires qui mesurent tout l’intérêt de s’inscrire dans cette nouvelle dynamique du club.
Rappelons-le, non seulement l’Elan est le seul club de l’élite masculine dans le bassin de l’Adour, mais aussi dans tout le Sud-Ouest. Ce qui lui donne un impact fort sur ces territoires. Et - c’est un plus ! - il bénéficie également de la dynamique créée chez les filles, autour de Basket Landes (avec la star Céline Dumerc) et de Tarbes Gespe Bigorre en Ligue féminine.
Histoires de Clasico
Le Clasico, c’est quelque part le bébé du « prési », l’exceptionnel Pierre Seillant, l’un des très grands patrons de clubs sportifs français de ces dernières décennies. En hissant l’ancien patronage d’Orthez au plus haut niveau français et européen, il a permis d’inscrire les rencontres entre L’Elan et Limoges dans une autre dimension.
Le déclic a été la victoire en Coupe Korac des Béarnais en 1984, de quoi énerver des Limougeauds qui régnaient sur le basket français. Le doublé signé par l’Elan en championnat (1986 et 1987) fera monter une rivalité, illustrée par quelques provocations qui resteront dans les annales. Pierre Seillant, les frères Gadou et Fred Fauthoux seront les pièces maîtresses de cette relation légendaire qui s’est construite entre les deux clubs.
Vous pouvez revivre quelques grands moments de la légende du Clasico, avec l’interview de Pierre Seillant sur le site de l’Elan Béarnais.
L’ambition est de retour…
Après un gros trou d’air, les deux clubs sont de retour au plus haut niveau. Limoges a été le premier à traverser une grosse crise après son titre de champion de France en 2000, et après 20 ans de rivalité avec l’Elan. Il a été aussi le premier à revenir au sommet, empochant deux nouveaux trophées en 2014 et 2015. Les Béarnais ont, eux, engrangés leurs 3 derniers titres en 2001, 2003 et 2004, avant de vivre également un sérieux trou d’air.
Ce 100e Clasico sera placé sous le signe de l’avenir pour l’Elan, qui s’installe dans le Top 8 et peut viser de nouvelles ambitions.
La grande fête…
Réservez donc votre dimanche. Un programme très chargé a été concocté par le staff de l’Elan.
Les partenaires seront accueillis à partir de 14h, au club-house par Gheorghe Muresan, Stéphane Ostrovski, Freddy Hufnagel et les anciens joueurs des deux clubs.
14h – Premier service du Brunch n’ Classico, avec les Acoustiques Anonymes en pocket-show.
15h30 – Match Espoirs : Élan Béarnais-CSP Limoges
17h – Deuxième service du Brunch n’Classico, avec les Acoustiques Anonymes en pocket-show.
18h15 – Cérémonie des All-Time MVP Élan Béarnais
18h30 – Match Pro A : Élan Béarnais-CSP Limoges
Mi-temps : Open bar
Après-match : Champagne
Tous les détails sur le site Internet de l’Elan
Pardubice-Elan (92-77)
L’expédition chez les tchèques de Pardubice était difficile à gérer à quelques jours du 100e Clasico. Les Béarnais avaient visiblement l'esprit ailleurs et ont laissé la modeste équipe locale installer son jeu sans trop la combattre. Il reste aux Palois de l'emporter mercredi contre Cluj (la patrie de Muresan) au Palais des Sports pour rester dans la course aux 8e de finale.
Photos : site Elan Béarnais et E. Traversié
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire