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Le Gers mise à fond sur le tourisme

Le département reçoit six fois plus de visiteurs que d’habitants et veut aller plus loin. Objectifs qualité, croissance, bio et innovation.

Ce n’est un secret pour personne, le Gers mise sur le tourisme. Il faut dire que sur son territoire, on trouve tout ce qui peut faire le bonheur d’un visiteur d’un jour ou d’une semaine. Et sans surprise, c’est ce thème qui a été abordé lors de la première réunion départementale organisée par la Région afin d’élaborer une nouvelle politique régionale de développement du tourisme et des loisirs.

Elle vient de se tenir, en l’Abbaye de Flaran puis à la salle des fêtes de Valence-sur-Baïse, en présence des principaux acteurs locaux, dont Philippe Martin, président du Département et du CDT, et le vice-président de la Région en charge de l’économie touristique et du thermalisme, Jean-Louis Guilhaumon, ainsi que de 200 acteurs touristiques gersois.

Tout le monde, à commencer par Philippe Martin, s’est accordé sur le bilan, excellent : le Gers reçoit six fois plus de visiteurs que d’habitants, enregistrant un chiffre d’affaire dû au tourisme de 227 millions d’euros. Autre exemple frappant : le festival de Marciac attire plus de monde qu’il n’y a d’habitants dans le Gers ! Quant au développement de l’Abbaye de Flaran, c’est une vraie réussite. Mais si le département est le premier bio de France, cela ne se sait pas assez, voilà un axe supplémentaire sur lequel il faudra travailler.

Le cœur du débat a été évoqué par Jean-Louis Guilhaumon : « Nous devons travailler sur l’ingénierie territoriale, pour accompagner les projets à la lumière de ce que nous avons entendu et perçu aujourd’hui », en annonçant le lancement en juin prochain d’un appel à projet dénommé « Grands sites à l’échelle de l’Occitanie ». Cela afin de développer la destination Occitanie à l’international, via un plan marketing. En précisant que « le marché touristique, c’est 1,2 milliard de touristes internationaux, et 2 milliards demain. »

Tous ne viendront pas dans le Gers, qui se contenterait volontiers de 1% de cette manne. Il entend en tout cas s’en donner les moyens. En attendant, une plateforme de contribution vient d’être lancée, il suffit de vous rendre sur le site Internet de la Région (cliquez ici) ; vous avez même la possibilité d’apporter votre contribution au Schéma Régional du Développement du Tourisme et des Loisirs. Interactif, non ?

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