Si le Département n’est pas en cessation de paiements, comme il a tenu à le préciser, il a mobilisé toute son épargne et doit désormais réduire ses investissements de 6 millions d’euros tout en limitant la progression des dépenses de fonctionnement à 2,5 %. Le budget global, d’un montant d’environ 600 millions d’euros, sera présenté avant le 15 avril 2025.
L’exécutif landais devra faire des choix : recentrer ses interventions et cesser de compenser les manquements de l’État, notamment auprès des Ehpad, qui ont bénéficié de 15 millions d’euros d’aides exceptionnelles ces deux dernières années.
Parmi les mesures phares, le soutien aux communes sera lissé dans le temps : les subventions de plus de 200.000 euros seront étalées sur plusieurs exercices. Quant aux associations recevant plus de 23.000 euros, elles passeront sous un régime de conventionnement pluriannuel prenant en compte leur trésorerie et leur activité.
Xavier Fortinon regrette que les Départements soient privés de leviers fiscaux directs, leur financement étant tributaire des droits de mutation, en forte baisse avec la crise immobilière. Il dénonce un modèle économique qui met en péril les services locaux et appelle à une réforme en profondeur pour garantir un budget plus stable.

Face aux tensions budgétaires croissantes, Xavier Fortinon plaide pour « un véritable changement de méthode » afin d’adapter les finances départementales à une situation qu’il qualifie d’effet ciseaux : des recettes en baisse et des dépenses contraintes qui continuent d’augmenter.
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