La Préfecture a notamment assoupli les règles des battues administratives pour faciliter le prélèvement sur le département. Ainsi, la chasse à l’affût ou à l’approche a été autorisée, tandis que les lieutenants de louveterie ont pu utiliser du matériel de vision nocturne pour chasser pendant la nuit.
Résultat : 1.360 sangliers ont été abattus par 24 lieutenants de louveterie entre le 1er avril et le 31 mai, soit 380 de plus que l’année dernière. C’est une première étape, sachant que sur l’ensemble du département quelque 11.000 sangliers sont tués chaque année.
Les dégâts sont toujours importants et il faudra certainement d’autres initiatives pour revenir à une situation plus normale.
On estime que le montant de ces dégâts en France dépasse les 60 millions d’euros dans les champs des agriculteurs comme dans les jardins des particuliers. Avec un bon million d’individus.
Il faut savoir que le taux de reproduction du sanglier est d’environ 200%. Une laie peut mettre bas 6 à 8 marcassins jusqu’à 3 fois en 2 ans, cela dès l’âge de 7 mois. Avec les hivers plus doux, le taux de mortalité est en baisse, d’où cette présence record dans la forêt, dans les champs et même à l’entrée dans les villes et villages.
Outre les dégâts dans les cultures et dans les jardins, les sangliers sont à l’origine de plus de 30.000 accidents de la route chaque année en France, dont plusieurs dizaines sont mortels.

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