La fête de la Bixintxo hendayaise s’achève, avec son défilé, son retour de Pellot, son concours d’omelette aux patates, de fandango, d’écoles de pelotes, de mus, ses flonflons, son toro de fuego et ses bandas. C’est tout ? Eh non, on allait oublier ce qui en fait aussi l’originalité et la couleur sonore : sa fameuse Tamborrada, qui une fois de plus, va enchanter le public. Dix ans que ça dure…
Bien sûr, des Tamborradas, on en a vu des dizaines. En particulier celles qui envahissent les rues de Saint-Sébastien chaque 20 janvier. Une tradition qui remonte aux années 1830 et dont l’Union Artesana est l’illustre survivante pour avoir pris la succession de La Fraternal, et qui fait des émules, puisqu’on en dénombrait 16 en 1976 ; il en existe 125 aujourd’hui.
Avec en tête les goûteurs, pacifiquement armés de fourchettes ou de cuillères géantes, suivis des porteurs de bannières, des cantinières qui portent à manger aux soldats, du Tambour majeur qui dirige la Tamborrada, des Tambours (il en faut 20 pour former une compagnie), de la Banda et enfin des Tonneliers, jouant du barril ou de la herrada. Voilà pour Donosti la grande, l’exemple à suivre.
Mais revenons à Hendaye. Vues les dimensions de la ville par rapport à la capitale du Guipúzcoa, la voilure est bien évidemment plus réduite. Mais tout autant colorée et joyeuse. En ce samedi 28 janvier, les cuivres et les tambours, en particulier ceux de la Zarpaï-banda menée par Jon Echeverria, vont défiler dans les quartiers.
En tout, plus de 700 tambours, sur des musiques crées par René Zugarramurdi et Alain Langon. Dix ans que ça dure, depuis que Txema Egiguren a eu la belle idée d’adapter la Tamborrada aux normes hendayaises. Dix ans de bonheurs et de joie populaire. Pas plus compliqué.
Informations sur le site d'Hendaye
http://dai.ly/xx31xy
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