Chez Baskalia, l’année des 20 ans et du rapprochement avec Péchalou aura été ponctuée d’un petit « coup de gueule » de son nouveau dirigeant Thomas Breuzet. Car dès les premiers blocages organisés par les gilets jaunes, en novembre dernier, l’acheminement de la production des deux laiteries vers sa clientèle d’enseignes avait été fortement perturbé.
On rappelle que les yaourts de la marque sont largement distribués dans le Sud-Ouest, mais aussi autour des villes de Nantes et Lyon et le long du littoral méditerranéen. Et qu’une PME comme Baskalia-Péchalou travaille en DLC courte et en flux tendus, avec un stock tampon d’une semaine et des livraisons à J+1 vers 110 destinations.
Fort heureusement, la situation était assez vite revenue à la normale et l’entreprise n’a finalement pas été trop pénalisée. En 2018, elle a en tout cas dégagé un chiffre d’affaires conforme à ses prévisions, de 9,7 millions d’euros. Compte tenu de son joli rythme de croissance, elle devrait passer le cap des 10 dès l’an prochain.
Deux gammes, 14 références…
L’orage paraissant bel et bien passé au-dessus du ciel d’Espelette, la laiterie basque se concentre désormais sur son premier objectif de l’année : le lancement de ses deux nouvelles gammes. Et c’est pour cette semaine !
La première sera celle des yaourts et spécialités au lait entier bio de brebis du Sud-Ouest, avec 7 nouvelles références : yaourts en pots carton de 125g (nature et citron, vendus par 2), caillés nature et vanille en pots verre individuels de 140g, yaourts en verrines sur lit de confiture artisanale (abricot ou mûre-myrtille, 140g), et enfin faisselles en pots plastiques (2x110g). Cette gamme est évidemment appelée à s’étendre, puisque l’entreprise souhaite à terme s’approvisionner à 100 % en lait bio.
En attendant, elle joue un rôle important en accompagnant les producteurs basques dans leur démarche de conversion au bio (sur 3 ans). Cette conversion progressive des références Baskalia était l’un des objectifs exprimés par la nouvelle direction au moment du rapprochement avec Péchalou.
Pour encourager cette mutation programmée, la marque a donc développé une seconde gamme/marque de « douceurs basques » 100 % locales (mêmes formats et parfums que la gamme bio). « Pour le packaging, nous nous sommes inspirés du linge basque, avec des rayures colorées », explique Thomas Breuzet.
En parallèle, 8 références ont été supprimées du catalogue. Au total, 150 références distinctes sont produites par les 44 employés des deux laiteries Baskalia et Péchalou. La laiterie d’Espelette est d’ailleurs à la recherche du 45ème : un nouveau responsable qualité, R&D et RSE. À vos CV. Et à vos cuillères…
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