Après l’officialisation de l’organisation par la France des Jeux Olympiques de 2024, offrons-nous un cocorico très Adour-Gascogne. Un duo Béarno-Bigourdan a mené de main de maître la candidature tricolore : gloire à nos co-présidents, le champion de kayak, Tony Estanguet, et l’homme d’ovalie devant l’éternel, Bernard Lapasset.
C’est le Béarnais qui est désormais le seul président de cet énorme barnum, mais le Bigourdan restera actif à ses côtés.
Tony Estanguet, qu’on ne présente plus, a prouvé pendant toute cette phase de construction de la candidature aux JO, à quel point le grand sportif était devenu un vrai patron. Et certainement dans les prochains mois, il sera reconnu comme un grand patron. Athlète hors normes, efficace et plein d’humilité, il a montré des qualités d’ouverture et un sens du dialogue qui ont fait merveille.
Outre la fierté d’avoir de tels hommes à la tête de cette belle et grande aventure, l’enjeu pour le bassin Adour-Gascogne est d’y participer d’une manière ou d’une autre afin d’engranger des retombées significatives.
Pour le moment, seuls Bordeaux et Toulouse sont dans le coup pour l’organisation de matches de foot. Une nouvelle aubaine après l’Euro 2016 et dans l’espoir d’accueillir la Coupe du monde de rugby en 2023.
La bataille pour organiser les épreuves de surf (qui deviendront olympiques pour Tokyo 2020) est lancée. D’un côté, le ticket Biarritz-Hossegor en cours de rapprochement. De l’autre le duo, Lacanau-Bordeaux. Les protagonistes attendent de connaître le cahier des charges pour affûter leurs armes. Face à la puissance de la capitale girondine, le Pays Basque et les Landes ont pour eux des sites mythiques, une grande capacité d'accueil et une forte implantation de l’industrie de la glisse. Croisons les doigts, car les enjeux sont énormes.
Pour les épreuves sportives, c’est tout. En principe, car dans les prochains mois d’autres disciplines pourrait obtenir leur ticket d’entrée pour les JO français. La pétanque ? Les quilles de neuf ? Le lancer de béret ? La force basque ?
Bon. Il vaut peut-être mieux se concentrer une autre source de retombées, de très grosses retombées : l’accueil de délégations françaises et étrangères pour des stages de préparation ou pour installer leur camp de base dans les semaines précédant les JO.
Les grandes manœuvres ont commencé et l’on ne peut que souhaiter que les Pyrénées-Atlantiques, les Landes, la Bigorre et le Gers sauront aller prospecter toutes les fédérations françaises et dans le monde entier.
Certaines régions ont commencé. C’est dans les prochains mois que cela va se jouer. Alors espérons... ou plutôt agissons.
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