Les 3 associés auxquels on doit la création de Weesurf n’étaient pas forcément partis sur l’idée d’une appli fournissant des prévisions météo : « Nous voulions au départ proposer aux surfeurs un outil référençant toutes les adresses qui pouvaient leur être utiles partout dans le monde », explique Arthur Berteloot, l’un des cofondateurs, qui dirige la jeune pousse avec Maxime Laine et Ronan Baudet.
Ce projet est né de la mésaventure d’un de nos trois entrepreneurs, qui avait cassé sa planche de surf lors d’un séjour à Bali. Mais très vite, les associés se rendent compte que les utilisateurs sont surtout demandeurs de prévisions météo adaptées à la pratique des sports de glisse (surf, kitesurf, voile, etc.). Et c’est ainsi que l’appli Weesurf, dont le carnet d’adresses (toujours entretenu) est aujourd’hui l’un des petits plus, a pris son orientation actuelle et tend à s’étendre à toutes les terres « extra-littorales ».
« L’ambition est d’élargir le spectre à la pratique de tous les sports outdoor qui pourraient en bénéficier, comme par exemple le parapente », précise le jeune dirigeant, basé à la pépinière Olatu Leku d’Anglet, tandis que ses deux associés œuvrent depuis Paris au développement de Weesurf, dont le tout nouveau site web vient d’être mis en ligne. Et permettra d’accéder aux prévisions depuis un poste fixe.
Une appli qui fait le tour du monde…
Ce site viendra en plus de l’application disponible sur iOS et Android, laquelle cumule déjà 100.000 téléchargements. Une application gratuite (avec infos sur les marées, la houle, etc.) enrichie d’une version « premium » (à 4,99 €/mois ou 35,99 €/an) offrant une batterie d’indicateurs supplémentaires (UV, précipitations, humidité, température ressentie, etc.), des prévisions plus régulièrement rafraîchies (toutes les heures) et un système de notifications (lorsque les conditions sont bonnes pour un des spots sélectionnés).
Cette application est aujourd’hui utilisée dans le monde entier, des Landes à l’Océanie en passant par l’Afrique, le Brésil et le Portugal. Lancée il y a quelques mois, la version premium connaîtrait déjà un certain succès, avec un bon taux de conversion du gratuit au payant. On notera que quelle que soit la version utilisée, l’entreprise a fait le choix de renoncer à la publicité au nom de « la qualité de l’expérience utilisateur ». Et cela se ressent dans les quelque 3.500 évaluations de Weesurf sur l’App Store, avec une moyenne de 4,6/5 et par ricochet un meilleur référencement. Les félicitations du jury, donc !
« Actuellement, nos développements portent justement sur cette expérience utilisateur, en particulier sur les fonctionnalités sociales et communautaires ou le partage des contenus », détaille Arthur Berteloot. Aujourd’hui, les utilisateurs peuvent déjà mettre en ligne des photos du spot sur lequel ils se trouvent, ce qui leur permet « de corriger le pourcentage d’erreur par essence lié à la prévision météo ». Demain, il sera possible de commenter et de réagir à ces contenus, qui seront étendus aux vidéos, etc. D’ores et déjà, l’appli est connectée à environ 300 webcams dans le monde.
Depuis la création de Weesurf, « les téléchargements connaissent une croissance exponentielle et de plus en plus déconnectée des variations saisonnières ou climatiques, grâce à sa portée mondiale ». L’année qui vient sera décisive pour la jeune entreprise, qui a déjà réalisé deux belles levées de fonds pour créer son outil, et pour qui il s’agit désormais de convertir l’essai en termes d’abonnements. On lui souhaite bon vent, pourvu que le soleil soit au rendez-vous…
Plus d’informations sur le site internet – cliquez ici
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