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Soutenez la comédienne Clo Lestrade !

Depuis Auch, elle recherche quelques sous pour lancer son prochain spectacle au titre invraisemblablement long, avec son « Ecole pour rire »
CLO LESTRADE 1

Clo Lestrade, ça vous dit quelque chose ? Ah, si vous ne connaissez pas, vous avez très certainement loupé de grands moments de rires et de théâtre, puisque la belle anime depuis des années sa propre compagnie de clowns, « l’Ecole pour rire », en complicité avec le danseur et photographe Bruno Blais. Est venu maintenant pour elle le moment de réfléchir à la saison prochaine, et Clo a besoin de vous.

Car cela fait dix-huit ans que ça dure, et que ça marche. Une école, en fait une structure pédagogique dynamique, associant le travail corporel, le clown, le théâtre et les arts plastiques pour apprendre aux enfants à partir de trois ans les rudiments de la scène et de la mise en scène. Savoir bouger, rire de soi, s’exprimer et jouer la comédie au travers du spectacle vivant, tel est l’enseignement que propose Clo Destrade tout au long de l’année.

Mais revenons à notre histoire de sousous. Car les spectacles, même réalisés a minima, coûtent de l’argent. En février dernier, on a ainsi vu Clo mettre en vente les décors, costumes et accessoires de ses vingt derniers spectacles, pour pouvoir continuer à faire l’artiste. Un vrai crève-cœur ! Elle avait pour l’occasion récolté quelque 3.000 euros, ce qui était à la fois beaucoup et insuffisant.

Car elle est en train de murir un nouveau projet, qui devrait voir le jour en avril prochain. Une pièce, sobrement intitulée « La peinture se lève aussi, comme le peuple parfois et le soleil, toujours ! » Et puisque l’on parle de lever, autant le faire pour les fonds.

Comme la dame ne manque pas de créativité, elle a commencé à solliciter toutes les entreprises locales liées d’une façon ou d’une autre au levage : ascenseurs, grues, élagage, ce qui est une méthode de prospection qui en vaut d’autres.

Ou encore, étant donné que le titre de sa future pièce compte 60 lettres, vendre 30 euros une lettre à des entreprises, qui pourraient s’en servir comme affichette pour vérifier l’acuité de la vue…

On s’incline devant autant d’ingéniosité, qui mérite le meilleur sort qui soit. Et, comme le disait un slogan du XIXe siècle, « pour que l’école dure, amis, donnez ! » A vot’ bon cœur, M’sieurs-dames, c’est pour une bonne cause !

Informations sur la page Facebook de Clo Lestrade

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